Depuis plusieurs années, le système APB (admission post-bac) fait autant d'heureux que de malheureux. Aujourd'hui, le gouvernement semble aller vers un remplacement de cette formalité défaillante.

 "Le système est à bout de souffle !" (Frédéric Vidal, ministre de l'enseignement supérieur)

Vers le milieu du mois de juillet de cette année 2017, le système APB avait été à l'origine d'un bug sans précédant sur la plateforme informatique, laissant ainsi plusieurs milliers (87000 au départ) de bacheliers sans affectation pour leurs études. A ce moment là, il avait donc été annoncé, du coté du gouvernement, que ce syxtème était défaillant.

Et, aujourd'hui, une bonne (pardon), une excellente nouvelle (pour les futurs élèves de Terminale en tous cas) est parvenu du gouvernement: la procédure post-bac va être remplacée. Ainsi, pour la rentrée 2018, le système, jugé "à bout de souffle" par Frédéric Vidal (ministre de l'enseignement supérieur), va être intégralement repensé.

Cette nouvelle est-elle une bonne nouvelle ?

La réponse est simple: pas vraiment.

En effet, lors de la création de la procédure APB, cette mesure, innovante, était extrêmement pratique pour tous. Informatique, elle évitait les énormes queues à l'entrée des universités et réduisait les démarches administratives à effectuer. Mais cette manière est devenue obsolète.
C'est pourquoi il est question de mettre en place une autre plateforme informatique, peut-être plus performante, doublée d'un "contrat de réussite" (selon Le Point).

Cependant, cette nouvelle plateforme risque de connaître les mêmes problèmes que l'actuelle APB, pouvant à tout moment devenir obsolète !
Et puis, c'est une nouvelle galère qui attend les bacheliers de cette année. En effet, 6000 étudiants restant encore recalés en cette veille de rentrée par la plateforme de cette année, on peut se demander ce qu'il va arriver aux "enfants" du Baby Boom de 2000 qui passent le Bac cette année...